Une chronique de Adrienne Barman, invitée dans la rubrique de Peggy Adam.
Flagrant délit de dithyrambe putassière
Pour accompagner l’exposition Jolly Roger d’Alex Baladi à l’espace Echallens à Lausanne, La Fabrique Gomez de fanzines était invitée pendant 3 jours le week-end dernier. Nous y étions pour BDFil et nous y avons découvert ce charmant fanzine d’Ibn Al Rabin.
A ma décharge (le discours présenté ici n’étant certes pas un propos de fond), sachez tout de même que j’étais en pleine représentation commerciale express avec les excellents libraires d’Expérience, qui n’avaient heureusement guère besoin qu’on rentre dans les détails du projet étant donné qu’ils font partie de ces gens qui savent lire un livre et qui connaissent bien le travail d’Alex Baladi.
Alexandre
Le catalogue The Hoochie Coochie est paru
Les nouveautés, les livres à paraître, ceux que nous avons déjà sortis, nos revues, nos auteurs, les infos pour nous trouver… tout ça se retrouve dans le catalogue PDF The Hoochie Coochie !
Téléchargez le catalogue.
Où l’on continue de s’intéresser à Renégat
Encore trois occurrences sur notre livre de pirates favori.
Sur papier tout d’abord, où Renégat est le troisième livre chroniqué parmi les 450 références du Biblioteca d’août à novembre 2012. Le livre y est indiqué pour lecteurs à partir de 16 ans, mais nous laisserons les percepteurs libertaires que vous êtes, juger de l’opportunité de remettre entre les mains de plus jeunes âmes, l’épique brûlot de notre ami Baladi.
La deuxième occurrence est sur le web cette fois, où la librairie Expérience à Lyon en a fait un « dessus de la pile » :
Enfin, toujours sur le web, et en particulier sur le site Golden Chronicles, le livre y est présenté avantageusement par Philippe Vanderheyden, à qui l’on doit (entre autres) de pertinentes interventions sur radio Grandpapier.
Ah oui, au fait! Vous avait-on dit qu’un ex-libris serait bientôt disponible chez Super Héros à Paris ?
Il est superbe mais il faut se dépêcher : les quantités sont limitées.
Baladi à l’oeuvre
Comme annoncé il y a quelques semaines sur ce même blog, une exposition autour de Renégat de Baladi se prépare.
On peut d’ailleurs déjà en voir une bonne partie à l’Espace Challens 13 à Lausanne jusqu’au 29 septembre.
Pour celles et ceux qui ne pourraient se rendre en Suisse d’ici là et désireraient se mettre déjà l’eau à la bouche, nous publions ici une image de l’artiste en plein effort, suivie des premiers clichés de 4 des 10 drapeaux qui constitueront l’exposition.
Renégat sur Une autre histoire
Renégat dans Chronic’art
Un article de Stanislas Kraland
Petit rattrapage autour de Martes Bathori et de Hoïchi le sans-oreilles
Mesdames, Messieurs,
Veuillez, je vous prie, accepter nos plus humbles excuses pour ce qui suit.
Nous sommes au regret de vous annoncer que nous vous prévenons un peu tard pour assister au vernissage de l’exposition Famille Saucisse Parti de Martes Bathori au Dernier Cri à la Friche Belle de Mai à Marseille.
Vous ne passerez pas par la case « Saucisse », et ne toucherez pas aux verres de pastis, ni même aux glaçons.
En effet, le vernissage s’est tenu le vendredi 31 août, soit le premier jour de ladite exposition.
Celle-ci sera toutefois visible jusqu’au dimanche 30 septembre 2012, et ne manquera pas de vous intriguer…
Afin de nous faire un peu plus facilement pardonner, nous vous annonçons qu’une autre exposition autour du travail de Martes devrait avoir lieu pendant le Monstre festival qui aura lieu à l’Usine à Genève des 16 au 18 novembre prochain.
Et puis… Nous vous prions de trouver un petit rattrapage autour du superbe livre Hoïchi le-sans-oreilles (et autres histoires de fantômes japonais) que Martes Bathori a livré en 2011 aux éditions The Hoochie Coochie :
– Radio Grandpapier en parlait dans son émission du 22 juin 2011 en notant entre autres qu’ » il y a quelque chose de très efficace dans le suspens ». Tout cela se passe dès la minute 68, et pour répondre aux interrogations des animateurs (minute 77), Hoïchi le-sans-oreilles a été publié à un format très proche des planches originales.
– David Fournol en a fait une chronique docte et subtile, sur son blog « une autre histoire« .
– Sur l’Accoudoir, Mikaël Demets remet Hoïchi le-sans-oreilles en perspective des précédents travaux de Martes Bathori en concluant notamment « que ces histoires pour faire peur, qui racontent aussi les afflictions d’une société en plein bouleversement, s’inscrivent parfaitement dans la tradition du manga d’horreur de Kazuichi Hanawa, Junji Ito ou Gou Tanabe. »
Pour information, Thierry, le très bon libraire de la librairie Camponovo à Besançon, s’était avoué d’abord désarmé au premier survol de l’ouvrage, avant de se raviser et de le classer parmi les indispensables du premier semestre 2011 suite à une lecture attentive.
Nous finirons cet article en vous recommandant, en complément du livre de Martes Bathori, la lecture des livres originaux de Lafcadio Hearn bien entendu, mais aussi, le visionnage de l’excellent Kwaidan de Takeru Kobayashi (1964). Attention, ceci est (encore) un chef-d’œuvre !
3 #1 sur Bulle d’encre
Puisque c’est votre libraire qui vous le dit !
Après Philippe le libraire qui déclarait son amour de ce livre sur les ondes du service public, deux nouveaux libraires ont craqué à leur tour pour Renégat de Baladi.
Sur le site d’Esprit-BD (Clermont-Ferrand), on peut lire ces propos plus qu’encourageant à la lecture :
« Outre la volupté des rondeurs rendues épaisses par le pinceau précis de Baladi et provoquée par l’architecture des cases qu’un carré vient trancher de temps à autres, c’est l’énergie et la limpidité narrative qui opèrent et captent l’attention. »
Ailleurs, sur le site de la Machine à Lire (à Bordeaux), c’est Valentine la libraire du rayon BD qui commente :
« Les rêveries d’un pirate libertaire…un petit bijou de bande dessinée ! »
Enfin, sur le site de Bodoï, Benjamin Roure déclare à propos du dernier né d’Alex Baladi :
« En même temps qu’un bel hommage au genre, Renégat est un poème funèbre au parfum d’iode, un belle histoire d’amitié, une ode à la liberté et à la tolérance (l’islamophobie est abordée sans détour), une réflexion sur la création littéraire, un songe à la fois doux et douloureux.«
C’est beau !