24h GrandPapier : les résultats

Point de concours et donc point de vainqueur pour cette édition des 24h de la bande dessinée GrandPapier.
Mais si une chose est certaine, c’est qu’elle fut une réussite pour tous nos auteurs impliqués dans la course. En effet, tous ont terminé leurs 24 planches dans les temps, à l’exception de Gérald Auclin, pourtant favori de l’épreuve, qui n’a pu en prendre le départ, trop occupé aux derniers préparatifs de son excellente exposition sur Lev Youdine.

Dévoilée à 14h pétantes comme prévu, la contrainte de la course s’est révélée cette année très claire :

Ces images mouvantes sont plus qu’un paysage. C’est un rythme, une respiration, une couleur, une lumière, une texture perpétuellement changeante, une machine primitive, une note, une voix, une vibration, une onde oscillatoire, une mélodie, une abstraction et un corps physique, une métaphore et un espace sensible, une émotion, et un simple phénomène météorologique…

Auteurs rompus à l’exploit, Olivier Philipponneau et Bijne ont à nouveau montré leur dextérité d’as du stylo en nous livrant deux récits parfaitement maîtrisés. Le Voyage touristique d’Olivier a ainsi emmené 5 touristes et leur guide sur une planète inconnue pour une visite semée d’embuches. Quant à Bijne, son Vortex a lui mis en scène le burnout d’un homme harassé de travail; il semblerait pourtant que l’ordre de mise en ligne de son travail ait souffert de l’arrêt au stand « scanneurs » imposé par sa présence dans l’écurie même de GrandPapier à Bruxelles.

Pour leur première participation à l’épreuve, Fanny Fa et Vinvin ont également effectué une très belle course. Teinté d’une féérie dont seule elle a le secret, Un Nuage de lait de Fanny conte en un mélange de crayon et d’aquarelle l’évasion dans un monde poétique d’une jeune fille alors qu’elle déguste une tasse de thé. Vinvin, quant à lui, a décidé de prolonger l’expérience tentée avec Gérald Auclin lors de l’édition précédente en jouant de son médium de prédilection, la photo. Son Moi, ce truc là-haut, roman photo entièrement réalisé à partir de prises effectuées durant ces 24h, est une présentation d’un simple nuage créé par erreur par un scientifique quelque peu dérangé.

  Olivier Philipponneau, Voyage Touristique
Bijne, Vortex
Fanny Fa, Un Nuage de lait
Vinvin, Moi, ce truc là-haut

Le 22 octobre : Le Temps est proche de Christopher Hittinger

Après avoir évoqué la première colonie anglaise en Virginie dans Jamestown, puis la déliquescence de l’empire romain dans Les Déserteurs, Christopher Hittinger s’attaque cette fois au Moyen-Âge.

Plus précisément, c’est son crépuscule, au XIVe siècle, que cet auteur déjà pilier de The Hoochie Coochie a choisi de décrire. Sous la forme d’une centaine de saynètes, une par année, allant de l’illustration à la bande dessinée de 40 pages, sont décrits les grands événements de ces temps (la Peste Noire, la Guerre de 100ans, la Grande Famine, le Grand Schisme d’occident) enrichis de fictions non moins révélatrices de l’esprit de l’époque.

Christopher Hittinger
Le Temps est proche
160 pages N&B
15,4 x 21,6cm
Relié/Cartonné
20€
Parution le 22 octobre
Plus d’infos dans notre catalogue

24 heures de la bande dessinées

Du 13 au 14 octobre, un certains nombre de nos auteurs s’adonneront à la ludique mais non moins éprouvante épreuve des 24 heures de la bande dessinées organisée depuis la Belgique par Grand Papier.

Pour Fanny Fa, Bijne, Olivier Philipponneau, Gérald Auclin et Vinvin, le principe sera simple : réaliser 24 planches de bande dessinées en 24 heures à partir d’une contrainte dévoilée à 14h le samedi.

N’hésitez pas à suivre leur progression sur ce blog, sur le site de grand papier ainsi que sur la page Facebook de The Hoochie Coochie.

Flagrant délit de dithyrambe putassière

Pour accompagner l’exposition Jolly Roger d’Alex Baladi à l’espace Echallens à Lausanne, La Fabrique Gomez de fanzines était invitée pendant 3 jours le week-end dernier. Nous y étions pour BDFil et nous y avons découvert ce charmant fanzine d’Ibn Al Rabin.

A ma décharge (le discours présenté ici n’étant certes pas un propos de fond), sachez tout de même que j’étais en pleine représentation commerciale express avec les excellents libraires d’Expérience, qui n’avaient heureusement guère besoin qu’on rentre dans les détails du projet étant donné qu’ils font partie de ces gens qui savent lire un livre et qui connaissent bien le travail d’Alex Baladi.

Alexandre